photo de la bouteille et du verre

Jacobins Gueuze Kriek vieillies



Brasserie : Bockor Kwabrugstraat 5 B8510 Bellegem Belgique

Site de la brasserie Bockor

Contenance de la bouteille : 25 cl

Degré : 5°5 pour la Gueuze, 4°5 pour la Kriek


Mousse : Peu de mousse.

Couleur : Ambrée dorée et limpide pour la Gueuze, rouge trouble pour la Kriek

Parfum : Doux et profond, comme un vieux vin doux pour la Gueuze, plus sûre, la Kriek fait saliver.

Goût : Douce et liquoreuse, la Gueuze évoque aussi un vieux vin ou un alcool de fruit, vive sûrette et légèrement pétillante, la Kriek conserve les caractéristiques de la fermentation spontanée.


Note : 13/20


J'ai acheté ces bières entre 1986 et 1989, elles ont été retrouvées suite à un nettoyage de cave dans laquelle elles avaient passé quelque 25 ans.

Les Gueuzes, et donc les Krieks qui ont les mêmes bières avec un ajout de cerises sont issues d'une fermentation spontanées, le brasseur n'ajoute pas de levures sélectionnées, mais laisse agir celles présentes dans la brasserie, dont une souche particulière à la région de la vallée de la Senne, la saccharomyce bruxelensis. Cette fermentation donne des bières acides, donc particulièrement aptes à une très longue conservation.

Deux écoles pour cette acidité, la vendre en expliquant que c'est ce qui fait son charme unique, ou l'adoucir par ajout de sucre ce qui donne des saveurs sûrettes, douces acides raffraîchissantes. C'est ce chemin qu'a choisi Bockor, notamment dans sa gamme Max dans laquelle entre un mélange de fermentation basse et de fermentation spontanée. Cette fermentation mixte est aussi utilisée pour réaliser la Bellegems Oud Bruin, très étonnante. Bockor propose aussi une succulente blonde forte de fermentation haute, la Omer.

Dégustation de septembre 2013 avec une date de péremption passée depuis plus de 20 ans.

Nous avons fait une nouvelle dégustation en février 2018, il commençait à être temps. La limpidité était remarquable, le parfum était intense, surtout pour la Kriek, de Madère et de vieux Porto. En bouche il ne restait plus grand chose d'intéressant qu'un picotement vaguement fruité et malté avec des soupçons de cerise et de houblon pour finir par une fin de bouteille au goût de bonbon.

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