Geuze Oud Beersel
Brasserie : Vandervelden Laarheidestraat Beersel Belgique
Contenance de la bouteille : 37°5
Degré : 5°
Mousse : Très fine.
Couleur : Or trouble.
Parfum : Acidulé, rustique, fait déjà saliver. On croit parfois sentir des
noisettes.
Goût : Acidité maîtrisée. Très ronde en bouche et cependant gouleyante, rustique
mais fine. Elle est assez plate et s'apprécie fraîche et à grandes gorgées.
Cette Oud Beersel nous a plongé dans une allégresse sans nom.
Note : 19/20
Cette bière se trouve soit directement dans la petite brasserie qui est aussi un musée
de la gueuze, ou bien au bar au joli carrelage bicolore qui se trouve juste à coté et
qui appartient au même propriétaire.
L'ambiance de ce bar est surprenante, puisque s'y côtoient des gens qui ont fait
plusieurs centaines de kilomètres pour venir boire une des meilleures, si ce n'est la
meilleure gueuze et des habitués qui boivent une pils à coté.
Il faut penser à admirer les beaux portraits de pigeons voyageurs.
S'agissant d'une bière à fermentation spontanée, chaque brassin a son caractère et
certaines bouteilles sont encore meilleures que les ordinaires, surtout après
vieillissement.
J'ai ainsi bu une bouteille de 1999 en 2001, cette bouteille se caractérise par une
mousse prodigieuse qui ne retombe pas. La bière est toujours vieil or, assez limpide au
début de la bouteille, puis plus trouble. Le parfum fin et caractéristique de la Gueuze
est bien présent et fait toujours saliver. Le goût est encore plus fin qu'à
l'accoutumée, la bière demande de grandes gorgées avant qu'une explosion de goût
vienne libérer la succulente acidité de la Geuze. Une fine amertume reste un instant en
persistance. A cause de la mousse sensationnelle, la bière est presque plate en bouche,
un prodige.
La bière qui est sur la photo est la 19070 Caveau wo7, Henri Vandervelden la
garantissait jusqu'en 2019. Elle devait dater de 1999 et a été bue en 2007. Elle est
limpide, d'une finesse extrême dans la première partie, les levures ont précipité en
de fines feuilles et donnent une légère âpreté à la fin du verre.
Le brasseur Henri Vandervelden n'a pas pu continuer la production et la brasserie
s'est arrêté quelques années autour de l'an 2000, malgré des pétitions. Deux
brasseurs l'ont relancée fin 2005 avec la Bersalis, une fermentation haute qui devrait
permettre la pérennité économique de Oud Beersel et la reprise de la fabrication de
Geuze.
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