Samichlaus
Brasserie : Brauerei Hürlimann AG Zürich
Suisse
Contenance de la bouteille : 25 cl
Degré : 14° Extrait sec 32°
Mousse : Quasiment pas de mousse.
Couleur : Brune aux reflets marron.
Parfum : Prodigieux, fort, liquoreux,
profond, alcoolisé, intense qui laisse augurer une suite merveilleuse.
Goût : Une attaque forte un peu acide
éveille la bouche, puis quand la bière épaisse coule dans le gosier se développe un
goût liquoreux et ample. En persistance reste une certaine amertume ainsi que le sucre
alcoolisé qui fait saliver presque sans fin jusqu'à la gorgée suivante. Bière
succulente au goût incroyablement concentré.
Note : 18/20
La Samichlaus était brassée une fois par an
chez Hürlimann à Zürich le jour de la Saint Nicolas et vendue après un an de
mûrissement.
Une telle bière promettait de bien
vieillir alors j'ai fait deux essais pendant 10 ans, la bouteille de 1986 était bonne et
avait perdu une partie de son goût, celle de 1987 bue un an après possédait un goût
prodigieux doté d'une persistance sans égale.
La brasserie a été reprise par la
société Feldschlössen et la Samichlauss est désormais fabriquée en Autriche par
Eggenbergg à Vorchdorf. La bière, brassée en 2000 par Eggenberg est plus rouge, tout
aussi liquoreuse mais possède moins de profondeur que la bouteille de 1996 de Hürlimann
bue en témoin. Les arômes de cette dernières sont plus volatiles, les saveurs sont plus
puissantes, se prolongeant indéfiniment dans la bouche, laissant des saveurs de noisette.
La 1996 Hürlimann vieillit très bien.
Après huit ans, malgré une légère
oxydation qui nécessite de faire preuve de patience afin que les odeurs indésirables
s'estompent; la consistance est inégalable et la longueur en bouche somptueuse.
L'amertume de ce liquide plat dont le goût n'en finit plus de se développer dans des
saveurs douces maltées et sirupeuses enchante le palais et l'esprit.
On est le 6 décembre 2008, il fait froid
et le moment me paraît bien choisi pour oter la capsule de ma dernière Samichlaus
Hürlimann 1996. Bonne surprise, pas d'oxydation au parfum, mais un parfum d'une
profondeur inouïe, vineux et malté. Le palais est un peu moins enthousiasmant,
complexité et puissance sont bien présents, dominées par des saveurs épicées et
poivrées, mais elle manque un peu de longueur en bouche. La persistance est ténue, mais
d'une richesse rarement atteinte, c'est à ce moment que reviennent les deux saveurs de
base de la bière dans une douceur subtile.
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